Ce matin, levé aux aurores pour retrouver notre guide et chauffeur à 7 heures. Nous avions décidé la veille de concentrer le programme de la journée sur la matinée. Direction Borobudur, le plus grand site bouddhiste du monde sous un magnifique soleil et une chaleur montante. Nous avons traversé Jogjakarta et quelques villes environnantes. En vrac, nous observons des buffles dans une remorque, des poules dans des paniers accrochés aux motos, des scooters chargés au max, une alternance de verdure, maisons et palmiers.
 |
| Le site majestueux de Borobudur |
Arrivés à
Borobudur, la grandeur du site nous a pris par surprise. Probablement édifié au XVIIIème siècle en pierre volcanique, le temple fut redécouvert par Sir Thomas Stamford Raffles en 1814. Son inscription en 1991 au patrimoine mondial de l'Unesco permet d'importantes rénovations : Après avoir démontés et remontés 3 millions de pierres, le temple repose enfin sur une base stable de béton. Ce dernier est composé de 7 "étages" ou terrasses carrés et de 3 circulaires non visibles du bas qui symbolisent l'accession au monde spirituel. Sur chacune des 4 faces, de nombreuses statues de Bouddha avec une posture de la main différentes en fonction des significations. Heureusement les terrasses sont encore accessibles, ce qui nous permet d'admirer de près les fresques magnifiques qui ornent chaque terrasse (près de 5km !). Chacune raconte l'histoire de Bouddha et ses nombreuses réincarnations. Les vues au sommet, entre les cloches ou "stupas" où se cachent des statues de Bouddha, restent un des moments marquants de ce voyage. Sublime.
Et retour
Jogjakarta, capitale universitaire et culturelle de l'île de Java qui compte près de 500 000 habitants. Le volcan Mérapi, toujours actif à près de 3000 mètres, borde la ville. Impossible de lutter contre les paupières trop lourdes, on se réveille devant le palais du sultan, le
Kraton. Une guide anglophone nous a fait la visite pendant laquelle nous avons alterné sujet foot ("Vous connaissez Mr Zindane ?"), sujet mariage ("You on Honeymoon ?") et histoire ("A votre droite, les chaussettes du sultan numéro neuf"). Il y a toujours un sultan (le 10ème), qui est aussi le gouverneur de la ville. Le 9ème sultan reste le plus apprécié des Indonésiens de par son rôle clé dans la signature d'indépendance du pays en 1945. Le palais abrite notamment un pavillon de musique où l'on peut écouter des concerts de gamelan, instruments traditionels et sacrés.
Nous passons dans plusieurs ruelles en rencontrant entre autres, des coqs de combat et une pharmacie ambulante, c'est-à-dire une femme transportant potions et onguents dans un panier. Et nous voilà dans le Water Palace,via un tunnel, qui servait de bains et spa géant pour la cour du sultan.
 |
| Illégals mais tolérés, les coqs de combats se trouvent exposés à chaque coin de rue. |
Ensuite, nous avons commencé notre tournée des artisans locaux par un
fabricant de marionnettes en cuir. Un travail minutieux et long que nous avons récompensé par l'achat d'une petite marionnette de Gatotkaca, héros de nombreuses légendes (vous pouvez en savoir plus
ici sur l'histoire de ce personnage). Puis visite d'une
orfèvrerie d'argent. Là encore nous nous sommes laissé tentés par des boucles d’oreilles entre autre pour nos familles. Enfin, 3ème et dernier craquage dans un atelier de peinture sur tissu, les
batiks. Représentants soit des motifs ou figures traditionnelles, ces batiks sont basés sur l'application de cire qui dessine le motif sur la soie avant de plonger le tout dans la teinture voulue. Le tout est recommencé autant de fois que de couleurs finales et sur chaque face. Un travail de titan. Nous choisissons un tableau représentant la déesse de la musique.
 |
| Un atelier de batiks |
Avec tout ça, il était déjà 15 heures et le rapide repas au centre commercial est venu à point nommé, tout comme la sieste et le plongeon dans la piscine qui ont suivi. Demain, réveil encore plus tôt pour la traversée de Java en train.
Arrivés à Borobudur, la grandeur du site nous a pris par surprise. Probablement édifié au XVIIIème siècle en pierre volcanique, le temple fut redécouvert par Sir Thomas Stamford Raffles en 1814. Son inscription en 1991 au patrimoine mondial de l'Unesco permet d'importantes rénovations : Après avoir démontés et remontés 3 millions de pierres, le temple repose enfin sur une base stable de béton. Ce dernier est composé de 7 "étages" ou terrasses carrés et de 3 circulaires non visibles du bas qui symbolisent l'accession au monde spirituel. Sur chacune des 4 faces, de nombreuses statues de Bouddha avec une posture de la main différentes en fonction des significations. Heureusement les terrasses sont encore accessibles, ce qui nous permet d'admirer de près les fresques magnifiques qui ornent chaque terrasse (près de 5km !). Chacune raconte l'histoire de Bouddha et ses nombreuses réincarnations. Les vues au sommet, entre les cloches ou "stupas" où se cachent des statues de Bouddha, restent un des moments marquants de ce voyage. Sublime.
Et retour Jogjakarta, capitale universitaire et culturelle de l'île de Java qui compte près de 500 000 habitants. Le volcan Mérapi, toujours actif à près de 3000 mètres, borde la ville. Impossible de lutter contre les paupières trop lourdes, on se réveille devant le palais du sultan, le Kraton. Une guide anglophone nous a fait la visite pendant laquelle nous avons alterné sujet foot ("Vous connaissez Mr Zindane ?"), sujet mariage ("You on Honeymoon ?") et histoire ("A votre droite, les chaussettes du sultan numéro neuf"). Il y a toujours un sultan (le 10ème), qui est aussi le gouverneur de la ville. Le 9ème sultan reste le plus apprécié des Indonésiens de par son rôle clé dans la signature d'indépendance du pays en 1945. Le palais abrite notamment un pavillon de musique où l'on peut écouter des concerts de gamelan, instruments traditionels et sacrés.
Ensuite, nous avons commencé notre tournée des artisans locaux par un fabricant de marionnettes en cuir. Un travail minutieux et long que nous avons récompensé par l'achat d'une petite marionnette de Gatotkaca, héros de nombreuses légendes (vous pouvez en savoir plus ici sur l'histoire de ce personnage). Puis visite d'une orfèvrerie d'argent. Là encore nous nous sommes laissé tentés par des boucles d’oreilles entre autre pour nos familles. Enfin, 3ème et dernier craquage dans un atelier de peinture sur tissu, les batiks. Représentants soit des motifs ou figures traditionnelles, ces batiks sont basés sur l'application de cire qui dessine le motif sur la soie avant de plonger le tout dans la teinture voulue. Le tout est recommencé autant de fois que de couleurs finales et sur chaque face. Un travail de titan. Nous choisissons un tableau représentant la déesse de la musique.
" Après avoir démontés 3 millions de pierres, le temple repose enfin sur une base stable de béton." Mais c'est ça qu'il nous reste à faire avec la grange !
RépondreSupprimer